C’est en s’inspirant des Razzie Awards étatsuniens que Frede Royer lance en février 2006 la cérémonie des Gérard du cinéma. Devant une centaine d’amis et de journalistes réunis au club Le Baron, il remet à des acteurs et à des réalisateurs – curieusement absents – les premiers parpaings dorés qui deviendront l’emblème de l’événement.
Quelques mois plus tard, il fait appel à ses camarades Stéphane Rose, Alexandre Pesle, Arnaud Demanche et David Koubbi pour l’accompagner au lancement des Gérard de la télévision, devant un public plus nombreux et enthousiaste – bien que déplorant toujours l’absence des lauréats.
A partir de 2007, les Gérard du cinéma et les Gérard de la télévision (et en 2011, les Gérard de la politique) sont diffusés en direct sur Paris Première. Plein d’amis sympas viennent faire les figurants, comme Benjamin Fau, Ludoris Mouanga, Emilie Arthapignet, Manu Chehab, Anne Bouillon, Nicolas Monhardt, Julien Pot… Pour la 8ème édition des Gérard de la télévision, la comédienne Juliette Arnaud et le journaliste Julien Lamury rejoignent l’équipe.
Au fil des ans, quelques personnalités courageuses ou inconscientes ont fini par se décider à venir recevoir leur récompense, telles que Valérie Damidot (pour le Gérard de l’animatrice relou), Henry Guibet (pour le Gérard de l’acteur qu’on croyait mort depuis 1985 et qui en fait tourne encore), Valérie Payet (pour le Gérard de la Valérie), Tex (pour le Gérard de la pire imitation d’un accent étranger par Tex dans les Z’amours), David Charron (le réalisateur de Cyprien avec Elie Semoun)… Patrick Sébastien est quant à lui venu en 2009 se plaindre ne n’avoir encore jamais été récompensé, tout comme Christophe Dechavanne en 2011.